Growing rumours of possible oil drilling in Western Sahara
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According to recent articles in African Energy and the Moroccan newspaper L\'Economiste, there\'s a realistic chance that Morocco might start drilling for oil in the occupied Western Sahara in the nearby future.
Published 21 July 2008


2 recent articles from month of July, suggests that the Moroccan state oil company ONAREP could be exploring for oil in occupied Western Sahara, despite the fact that a UN opinion in 2002 said it would be in violation of international law.

It is still unclear for WSRW whether the L'Economiste article's references to surveys offshore "Boudour nord", are relating to the 15.000 km 2D seismic surveys carried out by TGS-Nopec/Fugro in 2002-2003 or whether there are now a new series of studies going on.


Morocco explores in Western Sahara

African Energy, published fortnightly
Issue 143 • 18 July 2008
http://www.africa-energy.com/html/Public/current_issue_leaders/fp4.html

Morocco’s Office National des Hydrocarbures et des Mines (Onhym) has completed its first seismic survey in the disputed Western Sahara (AE 112/24). If the results of the survey performed by France’s CGG Veritas on Boujdour onshore Blocks 118 and 119 are positive, the company plans to drill an exploration well.

According to one close observer “drilling is almost a certainty because Onhym has its own rigs.” The main restriction limiting Onhym’s development of Western Saharan resources is the difficulty in persuading international companies to provide services in a region whose status as part of Morocco or an independent state has yet to be resolved. “The number of companies is dwindling every day,” the source said. Total pulled out of the offshore Dakhla block in 2004, but Kosmos Energy retains the Boujdour offshore block.

The Moroccan authorities see no problem in bringing fields in the disputed territory into production as the Rabat government exerts control over the area and according to Moroccan law the permits are valid. A representative of Onhym told African Energy that planning had not yet begun on the well, but that if the seismic results were positive the company would “attract other companies for the oil”.


Les enjeux de la prospection pétrolière:
-21 accords pétroliers et 7 contrats de reconnaissance
-Pour une superficie de plus de 286.000 km2.
-Schistes bitumineux: Une alternative à la dépendance pétrolière


L’Economiste
16 July 2008
http://www.leconomiste.com/article.html?a=87384

Le Maroc présente d’énormes potentialités en termes de prospection pétrolière. Depuis l’an 2000, plusieurs compagnies opérant dans le domaine se bousculent au portillon. En l’espace d’un an (2007/2008), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a conclu 8 accords pétroliers et 5 contrats de reconnaissance.« Le nombre des compagnies de prospection pétrolière a lui aussi connu une grande évolution», indique M’hamed El Moustaine, directeur de l’exploration pétrolière à l’Office. De 11 en 2000, leur nombre a triplé atteignant plus de 28 en 2008.

Le portefeuille de partenariat s’est également enrichi avec la signature le 7 juillet dernier d’un accord entre l’ONHYM et les sociétés Petro-Canada et RWE Dea AG. L’accord porte sur les permis Bas Draa (sur 10 sites), situés dans le Sud-est sur une superficie approximative de 19.951 km2. L’accord prévoit la réalisation d’une campagne sismique 2D (qui va permettre d’avoir une image à 2 dimensions sur une partie du site) ainsi que des études géologiques et géophysiques pour une 1re phase de 2 ans et demi. «L’accord total porte sur une période de 8 ans, et les 2 étapes restantes concernent le forage», souligne El Moustaine.

L’entreprise canadienne avait, dans le cadre d’un contrat de reconnaissance de 12 mois, conduit des travaux dans la zone Bas Draa suite auxquels elle a décidé de mener des travaux d’exploration. La société allemande RWE Dea AG participe, quant à elle, pour la première fois à un projet de recherche d’hydrocarbures au Maroc. Mais, DEA avait déjà conclu un accord de coopération avec l’ONHYM début 2008.

Actuellement, le domaine minier de l’Office compte 21 accords pétroliers et 7 contrats de reconnaissance couvrant une superficie totale de 286.115 km2. 28 sociétés sont partenaires de l’Office dans 4 concessions d’exploitation, 91 permis de recherche dont 42 onshore et 49 offshore et 7 autorisations de reconnaissance onshore. Trois projets sur fonds propres de l’Office ont été conduits pour l’année 2007. Le projet onshore situé à Boujdour, celui de Meskala à Essaouira et le dernier destiné à la promotion de l’offshore dans la région allant de Safi jusqu’à Ifni.

Quasiment toutes les régions du Royaume sont concernées. «L’activité enregistre un regain d’intérêt pour les bassins onshore qui sont exploités à presque 80%», explique El Moustaine. Selon lui, il ne reste que quelques endroits difficiles d’accès dans les zones sud.

La stratégie de prospection des hydrocarbures est basée sur le renforcement de la promotion des bassins sédimentaires, le développement du partenariat, l’intégration et la maîtrise des nouvelles technologies de prospection. Elle porte sur la réalisation d’études géologiques et analytiques et le recours aux tests sismiques en trois dimensions.

Des évolutions significatives ont été enregistrées à l’issue des études et travaux d’exploration réalisés. L’achèvement des acquisitions sismiques 2D (530 km) menées sur le bassin de Boujdour nord et le démarrage de celles de Meskala (185 km²) permettront, selon l’Office, l’entrée dans une phase active du processus de préparation des forages pétroliers programmés sur ces bassins.

L’Onhym a, par ailleurs, arrêté un plan d’action concentré sur Meskala et Toukimt dans le but d’améliorer la production du champ productif d’Essaouira. Ce programme prévoit la réalisation d’une campagne sismique 3D pour détecter les éventuels blocs non exploités à ce jour.

D’autres accords de prospections sont en cours de négociation. Ils portent sur des permis de recherche offshore sur Casablanca et Loukous et des autorisations de reconnaissance pour les régions Ait Riouch et ouest Souss.

L’office n’a pas voulu avancer des chiffres sur le potentiel du pays en termes d’hydrocarbures. Il existe certes des estimations, mais elles demeurent préliminaires.

Le dernier chiffre avancé est celui de 50 milliards de barils de réserve pour les schistes bitumineux. Contrairement à leur nom, ces roches pétrolières ne sont pas des schistes. Le terme désigne des roches sédimentaires contenant assez de matériau organique pour pouvoir fournir du pétrole et du gaz combustible. Ces roches sont souvent présentées comme une des meilleures alternatives à la dépendance pétrolière. Plusieurs spécialistes ont appelé le Maroc à explorer cette voie, vu les gisements qui existent. Menées par l’ONHYM entre 1974 et 1990, des études techniques relatives à l’exploitation de ces roches ont montré que les roches pétrolières au Maroc disposent d’importantes réserves en huiles. Une unité de pyrolyse a été inaugurée au début des années 80. Mais le projet fut abandonné pour des considérations purement économiques. Vu les cours actuels du brut, l’exploitation de ces roches pétrolières peut s’avérer rentable. Pour cette ressource, le Maroc est accrédité de la 6e place dans le classement des producteurs mondiaux. Dans ce sens, l’Office a poursuivi ses efforts pour promouvoir les gisements potentiels dans le cadre de la stratégie nationale visant la valorisation des ressources énergétiques domestiques.

Actuellement, l’exploitation de ces roches s’inscrit dans le cadre de la stratégie de diversification des ressources énergétiques. En 2007, un mémorandum a été signé avec la société brésilienne Petrobras relatif à la réalisation d’un programme de travail pour l’analyse des données propres à la zone de Timahdit-1. Les travaux sont en cours au niveau de ce site. «Il faut savoir que c’est un processus très long et il n’existe aucun procédé industriel pour l’exploitation de ces roches», indique un responsable à l’ONHYM.

La décision d’amender le code des hydrocarbures pour y inclure les schistes bitumineux est de nature à accélérer le rythme de développement de cette ressource énergétique. Le texte, déjà adopté en conseil de gouvernement et en conseil des ministres, va permettre à l’Office de créer un climat favorable à l’exploitation de cette ressource. Pour rappel, l’activité de l’Office a été concentrée sur des contacts et des négociations avec des sociétés pétrolières dont certaines représentent l’avant-garde technologique actuelle en matière de procédés de traitement des schistes bitumineux.

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