Communiqué de presse: L'Observatoire des ressources naturelles du Sahara Occidental (WSRW) se félicite de la quatrième ronde de discussions entre le Maroc et le Front Polisario, et exige l'arrêt immédiat de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental.
Communiqué de presse
L'Observatoire des ressources naturelles du Sahara Occidental (Western Sahara Resource Watch - WSRW)
10/03/08
Arretez immédiatement l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental occcupé par le Maroc!
L’Observatoire des ressources naturelles du Sahara Occidental (WSRW, selon sa dénomination en anglais) se félicite de la quatrième ronde de discussions entre le Maroc et le Front POLISARIO, dont la tenue est prévue aux Etats-Unis du 16 au 18 mars prochain, dans le but de parachever la décolonisation du Sáhara Occidental.
WSRW demande au Front POLISARIO, au Maroc et aux Nations unies de mettre à l’ordre du jour des entretiens le sujet des ressources naturelles dans les territoires occupés par le Maroc.
“L’exploitation marrocain du Sahara Occidental contribue au maintien et à l’enracinement de la domination coloniale dans le territoire et aux souffrances de la population, en faisant obstacle au règlement du conflit.”, rappelle le coordinateur international de l’Observatoire, Javier García Lachica.
“Pour cette raison”, déclare García Lachica, “WSRW lance un appel à tous les Etats et acteurs économiques de la communauté internationale pour leur demander de s’abstenir de participer par leurs investissements au maintien de la situation coloniale au Sahara Occidental. Renoncer à des investissements dans les territoires occupés du Sahara Occidental est une manière constructive de soutenir le processus de négociations en cours.”.
Lors de la troisième ronde de négociations qui a eu lieu en janvier passé, les deux parties ont décidé de mettre à l’ordre du jour de la rencontre suivante un sujet central du processus de décolonisation: la gestión des importantes ressources naturelles dont regorge le Sahara Occidental.
Ces ressources comprennent avant tout la pêche et les phosphates. L‘Union européenne et le gouvernement du Maroc ont signé un accord de pêche qui permet aux Européens de pêcher dans les territoires occupés. Des producteurs de fertilisants, surtout des USA, d’Australie et d’Espagne, importent des phosphates du Sahara Occidental. Et deux compagnies pétrolières – Kosmos Energy des USA et Island Oil & Gas d’Irlande – détiennent des licences d’exploration d’hydrocarbures.
En vue des négociations actuelles, l’Observatoire demande aux pays et entreprises concernées de mettre un terme à leurs investissements afin de soutenir le processus de paix et aux Nations unies de mettre en place les mesures nécessaires, conformes à la légalité internationale, qui permettent de préserver les ressources naturelles du territoire en attente d’une solution durable du conflit.
WSRW est une organisation internationale non gouvernementale qui défend le respect du droit international, soutient la décolonisation du Sahara et la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles. Voir: www.wsrw.org.
Pour plus d’informations et commentaires, prière de contacter:
Javier García Lachica
javier@wsrw.org
Le Parlement européen s'est prononcé en faveur de la tenue de débats dans trois commissions parlementaires sur l'exclusion du Sahara Occidental des accords commerciaux UE-Maroc.
Que devons-nous attendre des institutions européennes, des États membres et des entreprises maintenant que David a battu Goliat devant la Cour de justice de l'UE ? WSRW propose quelques mesures.
La Commission européenne a commenté cet après-midi sa défaite devant la Cour de justice de l’UE concernant le commerce et la pêche sur le territoire du Sahara Occidental.
« C'est une victoire majeure pour le peuple du Sahara Occidental. À l'heure où le droit international est sous pression, il est fondamental que l'UE suive sa propre cour et cesse de collaborer avec l'occupant par le biais d'accords commerciaux illégaux », a déclaré Western Sahara Resource Watch. Ce matin, la Cour de justice de l'UE a rendu une décision historique.