Aujourd'hui, le fonds de pension du gouvernement norvégien a exclu San Leon Energy Plc de ses portefeuilles de placement.
"La société est exclue sur la base d'une évaluation du risque de violations particulièrement graves des normes éthiques fondamentales", peut on lire sur la page Web de la Norges Bank. Le fonds norvégien de pension du gouvernement est le plus important au monde. L'annonce a été publiée avec une Recommandation d'exclusion de 14 pages par le Conseil éthique du fonds.
San Leon Energy est une société pétrolière irlandaise qui oeuvre selon deux licences au Sahara Occidental occupé. La première licence correspond au bloc Tarfaya Onshore situé à terre dans la partie nord-ouest du Sahara Occidental, la deuxième licence porte sur le bloc Zag dans la partie nord-est du Sahara Occidental. Les deux blocs sont situés en partie au Sahara Occidental, en partie au Maroc. San Leon détient une part majoritaire de 52,5%, et a établi un partenariat avec PetroMaroc (22,5%) et l'ONHYM (25%), dans les deux licences. Voyez ici une carte des blocs pétroliers au Sahara Occidental.
San Leon a entrepris la première opération de forage à terre de l'histoire du Sahara Occidental sous occupation marocaine. Le forage a eu lieu dans la plus grande partie du bloc Tarfaya, situé au Sahara Occidental. En septembre 2015, la société a annoncé qu'elle avait trouvé du gaz et qu'elle avait l'intention de renouveler son permis d'exploration pour entreprendre d'autres relevés sismiques sur le site.
En 2002 déjà, un avis juridique de l'ONU a conclu que toute exploration ou exploitation pétrolière au Sahara Occidental constitue une violation du droit international, sauf si elle est effectuée en conformité avec les souhaits et les intérêts du peuple du territoire; les Sahraouis. Les Sahraouis ont à plusieurs reprises exprimé leur opposition contre les activités de San Leon sur leur terre occupée. La société ne tient pas compte de leurs points de vue, et va même jusqu'à qualifier le peuple sahraoui de "non représentatif".
Pour en savoir plus sur l'implication de San Leon au Sahara Occidental occupé, rdv ici.
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