L’objectif de la publication de cette liste est de dénoncer les activités des entreprises comme Jealsa, FMC Roret, Isofoton et d’autres entreprises espagnoles qui utilisent les ressources naturelles d’un Territoire Non Autonome, et d’exiger qu’ils abandonnent immédiatement toutes leurs activités illégales et immorales dans les territoires occupés.
Le 8 janvier dernier, Western Sahara Resource Watch a envoyé aux médias un communiqué de presse annonçant la publication d’une liste d’entreprises espagnoles qui spolient illégalement et immoralement les ressources naturelles du Sahara Occidental.
Voici le communiqué de presse :
Western sahara resource watch a publié la liste des entreprises espagnoles qui spolient le Sahara Occidental
Madrid, le 8 janvier 2010
Western Sahara Resource Watch publie aujourd’hui dans ses pages web une liste d’entreprises espagnoles qui spolient les ressources naturelles du Sahara Occidental.
L’objectif de la publication de cette liste est de dénoncer les activités des entreprises comme Jealsa, FMC Roret, Isofoton et d’autres entreprises espagnoles qui utilisent les ressources naturelles d’un Territoire Non Autonome, et d’exiger qu’ils abandonnent immédiatement toutes leurs activités illégales et immorales dans les territoires occupés.
Alors qu’Aminatou Haidar et d’autres sahraouis du Sahara Occidental occupé, sont opprimés ou mis en prison par les marocains, et que les autres Sahraouis vivent dans des camps de réfugiés ou en exil forcé, plusieurs entrepreneurs espagnols en profitent et font des affaires sans éthique ni principe.
L’Espagne est un des pays qui a le plus d’intérêts économiques au Sahara Occidental. Le volume d’activités économiques brassé par les entreprises espagnoles avec des intérêts dans les territoires occupés est très élevé et la quantité des entreprises espagnoles avec des intérêts au Sahara Occidental est considérablement supérieur aux autres des pays qui exploitent les ressources naturelles Sahraouies.
« La première « entité » espagnole à dénoncer », déclare Carmen Giner, de WSRW, « c’est le gouvernement espagnol, qui bénéficie directement de la signature d’accords avec le Maroc, tant au niveau national qu’à travers l’UE, et qui n’excluent en aucun cas de manière explicite les territoires occupés du Sahara Occidental ».
« Le port d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupé, a plus d’activités de pêche que n’importe quel port du Maroc », assure Carmen Giner. « Les seules captures de la pêche côtière sont de plus de 400.000 tonnes à l’année, sans considérer les captures en haute mer, qui ne passent pas par ce port ».
La majeure partie du Sahara Occidental est occupée illégalement par le Maroc depuis 1975. Les Marocains prétendent intégrer le territoire occupé dans leur propre économie et, avec le feu vert de l’UE à cette coopération, ce processus court le risque de se renforcer.
La liste peut être consultée sur ici. L’intention de Western Sahara Resource Watch est d’actualiser cette liste par toutes les entreprises qui exploitent les ressources naturelles Sahraouies, en dénonçant leurs activités illégales et immorales.
Pour plus d’information :
Carmen Giner Briz,
Western Sahara Resource Watch
carmen@wsrw.org
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