Le soi-disant bloc pétrolier "Boujdour onshore" - qui était auparavant détenu par l'ONHYM lui-même, a été rebaptisé et offert à l'industrie.
Le bloc était détenu et exploité à 100% par la compagnie pétrolière nationale marocaine l'ONHYM, sous le nom «Boujdour offshore».
Maintenant, selon les observations de WSRW, le bloc a été renommé "Bloc 188" et proposé comme "superficie ouverte" à l'industrie.
Voyez une vieille carte sur la droite, avec le bloc onshore "Boujdour" de l'ONHYM marqué en bleu clair.
L'autre changement, c'est que le bloc XI onshore semble avoir été réduit de moitié.
WSRW a déjà signalé de l'exploration sismique et ce qui semble être une sorte de test de forage sur ce bloc, voir ici des vidéos et des photos des opérations sur ce "Boujdour onshore".
L'ONU a déclaré en 2002 que toute exploration ou exploitation pétrolière au Sahara Occidental seraient en violation du droit international si le peuple du territoire n'était pas consentent. Et les Sahraouis ne le sont pas.
Plusieurs compagnies d’études sismiques ont profondément regretté leur implication au Sahara Occidental occupé au cours de la dernière décennie. Maintenant, le Maroc essaie de collaborer avec une autre compagnie - cette fois pour une étude à terre. WSRW avertit l'industrie de ne pas tomber dans le piège.
Une campagne internationale s'adresse aux actionnaires de Kerr-McGee pour arrêter les activités au Sahara Occidental occupé. Avec lettre aux actionnaires.
Le président de la compagnie de FUGRO, une compagnie représentant 275 filiales implantées dans 50 pays, M. Kramer, accompagné de son directeur des finances, M. Jonkman, a exprimé sa disponibilité au dialoguer constructif et ouvert avec la coalition Internationale pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental, lit-on dans le communiqué de la coalition rendu public. La Nouvelle République, 09-08.2004