La société française Total a versé au gouvernement marocain près de 4 millions de dollars US pour le permis d'exploration Anzarane au large du Sahara Occidental, sous occupation illégale.
Un document intitulé "document de référence" - édition 2015, révèle le montant que Total avait payé pour son exploration controversée sur le bloc d'Anzarane au Sahara Occidental occupé : 3 859 000 dollars US. Le document a été publié en 2016.
Total a quitté le bloc en décembre 2015 après quatre années d'études sismiques exploratoires.
Le même type de document de 2014 précise plus en détail la manière dont il aborde les aspects juridiques et éthiques des opérations au Sahara Occidental.
Tout en se réclamant des Nations Unies, Total parvient à affirmer, dans les fichiers de 2014 et de 2015, que le bloc Anzarane est situé "au Maroc". Aucun État au monde ne reconnaît le Sahara Occidental comme une partie du Maroc.
Les revendications du Maroc sur ce territoire ont été rejetées par la Cour internationale de Justice, la Cour de justice de l'Union européenne et les Nations Unies.
La société a prospecté depuis 2001 au Sahara Occidental, désignant le pays comme le "Maroc". Aucune demande d'autorisation n'a jamais été faite auprès du peuple du territoire.
"Le contrat n'a pas été prolongé en décembre 2015», écrit la société sur le site Web. Il a également confirmé n'avoir "aucun projet" pour revenir sur le territoire, qui se trouve dans la partie du Sahara occidental sous occupation marocaine.
La compagnie pétrolière multinationale française a annoncé qu'elle ne poursuivait pas ses prospections pétrolières au Sahara Occidental. "Une autre bonne nouvelle pour le peuple sahraoui. Nous exhortons les compagnies pétrolières restantes à emboîter le pas", a déclaré WSRW.
Pour célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars 2014, les femmes des camps de réfugiés sahraouis ont organisé une manifestation contre les entreprises étrangères qui sont complices dans le pillage par le Maroc de leur pays occupé : le Sahara Occidental.