Les manifestations de protestation se succèdent. Cette fois, des douzaines de Sahraouis ont organisé un sit-in devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun pour protester contre le pillage de leurs ressources naturelles par les autorités d’occupation avec la complicité d’entreprises étrangères et d’institution comme l’Union Européenne.
Le 21 juillet, le regroupement appelé Collectif des ex-prisonniers de conscience sahraouis a rassemblé de nombreux sahraouis devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun au Sahara Occidental occupé pour dénoncer l’occupation illégale, les abus et violation des droits de l’homme de la part du Maroc. Un des représentant et porte-parole du regroupement, Abdelahi Emhamed Labraihmani, a déclaré : « les raisons sont très nombreuses, de la revendication de notre droit à l’autodétermination au pillage de nos ressources, la précarité de la vie et les violations des droits de l’homme. »
Les entreprises et les institutions comme l’Union Européenne poursuivent leurs activités dans le territoire occupé à l’abri des autorités marocaines et sans l’accord de leurs propriétaires légitimes, les Sahraouis
Le Collectif des ex-prisonniers de conscience sahraouis a d’autre part demandé à la haute représentante pour les relations extérieures et la politique de sécurité de l’UE, Catherin Ashton, le respect de leur « droit à une vie digne et à l’éducation. »





187 parlementaires ont voté pour ignorer l'arrêt de la CJUE, les intérêts des agriculteurs européens, les droits des consommateurs européens et les aspirations du peuple sahraoui. Les voici.
Les eurodéputés ont eu aujourd'hui une occasion en or de défendre les consommateurs européens. Fort d'une solide majorité, le Parlement a failli faire tomber la Commission.
La pression s'accentue sur l'accord commercial UE-Maroc : des agriculteurs français ont lancé aujourd'hui des actions en justice et pris d'assaut le point d'entrée d'Azura pour les produits du Sahara Occidental à Perpignan.
Un paquet de tomates cerises vendu la semaine dernière dans un supermarché français illustre la confusion engendrée par la tentative précipitée de la Commission européenne d'adapter les règles de l'UE en matière de consommation et de commerce aux revendications du Maroc sur le Sahara Occidental occupé.