Aucun accord n'a été trouvé lors de la troisième série de pourparlers entre l'UE et le Maroc, le 16 janvier à Rabat. Les parties ont convenu de se réunir à nouveau à la fin du mois.
La Commission européenne et le gouvernement du Maroc tiendront une quatrième série de négociations à Bruxelles du 30 janvier au 1er février.
Les parties se sont provisoirement accordées sur les questions techniques, tandis que le volet financier reste encore l'objet de discussions, selon l’agence de presse espagnole Canal Sur.
Le Maroc ne veut pas recevoir moins que les 36,1 Millions d’€ reçus annuellement lors de l'accord de pêche précédent. Mais une analyse indépendante de ladite convention avait conclu à un effet gueule de bois financier pour l'Union : le rendement négatif constituait une perte de millions d'euros.
En outre, la flotte marocaine a augmenté sa capacité ces dernières années, ce qui rend le gouvernement marocain moins désireux de sceller l'affaire à moindre prix.
Bien que la Commission européenne ait l'intention de pêcher dans les eaux du Sahara Occidental, elle n'a toujours pas essayé d'obtenir le consentement du peuple sahraoui, comme légalement requis. L’ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires juridiques, le Dr Hans Corell, a déclaré ce qui suit sur l'accord de pêche UE-Maroc: «Il est évident qu'un accord de ce genre qui ne fait pas de distinction entre les eaux adjacentes au Sahara Occidental et les eaux adjacentes au territoire du Maroc viole le droit international ".
Le Parlement européen s'est prononcé en faveur de la tenue de débats dans trois commissions parlementaires sur l'exclusion du Sahara Occidental des accords commerciaux UE-Maroc.
M. Hans Corell, ancien conseiller juridique auprès du conseil de sécurité des Nations Unies, commente les activités de pêche de l'UE au Sahara Occidental.
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