Le fonds du gouvernement luxembourgeois a mis la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy en liste noire en raison de son "association à l'exploitation illégale des ressources naturelles (Sahara Occidental)".
Le 15 novembre 2015, le
Fonds de Compensation commun au régime général de pension (FDC), a publié sa liste actualisée des entreprises qu'il a décidé de mettre sur sa liste noire. Cette liste
inclut la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy Ltd, la première compagnie de l'histoire du Sahara Occidental à avoir foré à but d'exploration sous occupation marocaine.
En octobre 2014, WSRW a publié un rapport au sujet de l'exploration pétrolière de Kosmos Energy au Sahara Occidental, documentant les effets dévastateurs des activités de la compagnie sur le processus de paix mené par l'ONU au Sahara Occidental. Le rapport "
Plate-forme pour un conflit» peut être téléchargé ici.Ce n' est pas la première fois que le FDC exclut des entreprises de ses portefeuilles du fait de leur connexion au Sahara Occidental. En 2014, le Fonds a annoncé qu'il s'était
désengagé de six entreprises qui sont des acheteurs connus des phosphate du Sahara Occidental occupé : les canadiennes Agrium Inc et Potash Corp Sasketchewan, les australiennes Wesfarmers et Incitec Pivot Ltd et les états-uniennes Innophos Holdings et FMC Corporation. Le Fonds a cité alors la même raison actuellement invoquée dans le cadre de la cession des actions de Kosmos Energy : «association à l'exploitation illégale des ressources naturelles au Sahara Occidental".
La liste d'exclusion de FDC mentionnant la liste noire de Kosmos Energy,
peut être téléchargée ici.
Le
Conseiller juridique des Nations Unies a déclaré en 2002 que toute exploration pétrolière au Sahara Occidental serait illégale si le peuple n'y consent pas. Le peuple du Sahara Occidental a systématiquement opposé aux programmes d'exploration pétroliers depuis.
En
octobre 2015, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels à Genève a également souligné la nécessité pour le Maroc de respecter les droits des Sahraouis à être informé et à donner leur consentement préalablement à l'exploitation de leurs ressources. Cela n'a pas été le cas pour le forage Kosmos.