Maroc continue l’exploration et la commercialisation du potentiel en uranium du Sahara Occidental, alors que c’est en violation du droit international.
Le Maroc n'a jamais demandé aux représentants du peuple Sahraoui s’ils souhaitaient que soit développé le potentiel des gisements d'uranium du Sahara Occidental. Malgré cela, le Maroc continue à explorer les ressources du territoire qu'il a brutalement envahi en 1975.
Un rapport de mars 2010, "minéralisations d'uranium et terres rares dans les provinces de Sud", va plus loin dans les détails sur les résultats des découvertes en uranium faites sur le territoire par le Maroc. La photo ci-dessus figure dans le rapport, détaillant le travail effectué à Glibat Lafhouda, dans le sud du territoire, non loin d’Aousserd.
Certaines informations ont été publiées dans le rapport de septembre 2009.
«Plusieurs entreprises étrangères sont en négociations avec l'ONHYM pour la signature d’accords d'exploration et de développement », selon le nouveau rapport, qui précise plus loin que les entreprises ont seulement «manifesté leur intérêt ».
Les explorations ont été faites en 2008, basées sur des études aéroportées aéromagnétiques réalisées en 2004. Le matériel de forage a été transporté à Glibat Lafhouda probablement après un appel d'offre émis par l'ONHYM en 2008.
Selon l'ONU, l'exploration des ressources naturelles au Sahara Occidental ne peut avoir lieu si les Sahraouis n'ont pas consenti.
WSRW était présent la semaine dernière lorsque l'entreprise brésilienne Votorantim a reçu, à Tenerife en Espagne, une cargaison de sable en provenance du Sahara Occidental occupé.
Une petite compagnie australienne, nouvelle et inconnue, prétend avoir acquis une licence minière au Sahara Occidental occupé.
Même après une intervention probable du régulateur canadien du cabinet d'experts-comptables, la société minière Metalex continue d'afficher dans des rapports audités par Davidson & Company, des informations erronées à propos de ses licences situées sur les terres occupées.
La BERD va accorder 25 millions d'euros de prêts à une autre banque marocaine, pour des projets qui risquent d'être situés au Sahara Occidental occupé.