Les manifestations de protestation se succèdent. Cette fois, des douzaines de Sahraouis ont organisé un sit-in devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun pour protester contre le pillage de leurs ressources naturelles par les autorités d’occupation avec la complicité d’entreprises étrangères et d’institution comme l’Union Européenne.
Le 21 juillet, le regroupement appelé Collectif des ex-prisonniers de conscience sahraouis a rassemblé de nombreux sahraouis devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun au Sahara Occidental occupé pour dénoncer l’occupation illégale, les abus et violation des droits de l’homme de la part du Maroc. Un des représentant et porte-parole du regroupement, Abdelahi Emhamed Labraihmani, a déclaré : « les raisons sont très nombreuses, de la revendication de notre droit à l’autodétermination au pillage de nos ressources, la précarité de la vie et les violations des droits de l’homme. »
Les entreprises et les institutions comme l’Union Européenne poursuivent leurs activités dans le territoire occupé à l’abri des autorités marocaines et sans l’accord de leurs propriétaires légitimes, les Sahraouis
Le Collectif des ex-prisonniers de conscience sahraouis a d’autre part demandé à la haute représentante pour les relations extérieures et la politique de sécurité de l’UE, Catherin Ashton, le respect de leur « droit à une vie digne et à l’éducation. »
… en seulement un an, et dans le cadre du seul accord commercial UE-Maroc.
WSRW propose ici un résumé les principales conclusions des arrêts historiques rendus le 4 octobre 2024 sur le Sahara Occidental par la Cour de justice de l'UE.
Le Parlement européen s'est prononcé en faveur de la tenue de débats dans trois commissions parlementaires sur l'exclusion du Sahara Occidental des accords commerciaux UE-Maroc.
Dans son arrêt de ce matin, le 4 octobre 2024, la Cour de justice de l’Union Européenne a statué que les produits du Sahara Occidental présents sur le marché de l’UE ne peuvent être étiquetés « Maroc ».