Les manifestations de protestation se succèdent. Cette fois, des douzaines de Sahraouis ont organisé un sit-in devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun pour protester contre le pillage de leurs ressources naturelles par les autorités d’occupation avec la complicité d’entreprises étrangères et d’institution comme l’Union Européenne.
Le 21 juillet, le regroupement appelé Collectif des ex-prisonniers de conscience sahraouis a rassemblé de nombreux sahraouis devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun au Sahara Occidental occupé pour dénoncer l’occupation illégale, les abus et violation des droits de l’homme de la part du Maroc. Un des représentant et porte-parole du regroupement, Abdelahi Emhamed Labraihmani, a déclaré : « les raisons sont très nombreuses, de la revendication de notre droit à l’autodétermination au pillage de nos ressources, la précarité de la vie et les violations des droits de l’homme. »
Les entreprises et les institutions comme l’Union Européenne poursuivent leurs activités dans le territoire occupé à l’abri des autorités marocaines et sans l’accord de leurs propriétaires légitimes, les Sahraouis
Le Collectif des ex-prisonniers de conscience sahraouis a d’autre part demandé à la haute représentante pour les relations extérieures et la politique de sécurité de l’UE, Catherin Ashton, le respect de leur « droit à une vie digne et à l’éducation. »
WSRW publie aujourd'hui un document européen confidentiel, dont la fuite révèle un projet destiné à poursuivre le commerce de produits du Sahara Occidental occupé, en violation directe des décisions de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE). Un vote aura lieu ce mercredi.
Près d'un an après l'invalidation par la Cour de justice de l'UE de l'accord commercial UE-Maroc pour avoir inclus le Sahara Occidental occupé, Bruxelles semble prête à tester une fois de plus les limites du droit international.
Dans une note juridique, le Conseil de l’UE admet que la plus haute juridiction de l’UE a définitivement annulé les accords de commerce et de pêche UE-Maroc tels qu’ils s’appliquaient au Sahara Occidental, marquant une victoire claire pour la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination.
Trois mois se sont écoulés depuis que la Cour de justice de l'UE a interdit les accords commerciaux UE-Maroc au Sahara Occidental occupé. La Commission européenne ne sait toujours pas comment s'y prendre.