Une grande partie de plus des 500,000 tonnes de sable qu’exporte le Maroc en Espagne provient du Sahara Occidental. La plus grosse part de ce sable sahraoui s’arrête aux Îles Canaries, où des entreprises comme Granintra les utilisent dans le secteur de la construction.
L'exploitation de graviers est le sous-secteur minier non énergétique le plus important quant à la production et la valeur de la production. C’est un fait bien connu au Maroc.
Ainsi, la vente illégale de sable sahraouis une source importante de revenus pour des entrepreneurs marocains sans scrupules, certains d'entre eux associés aux coupoles du pouvoir de la puissance occupante.
Chargement de sable dans le port d'El AaiunQuelques entreprises canariennes n'ont pas non plus le moindre scrupule et agissent d'une manière illégale et éthiquement réprouvable, en bénéficiant de ces activités illégales.
La section canarienne de Western Sahara Resource Watch a réalisé une investigation au sujet des activités relatives à l'achat de sable originaire du Sahara Occidental. Les conclusions de cette investigation sont publiées dans un rapport que vous pouvez consulter et télécharger à la fin de cet article.
Le transport de sable du port de L'Aaiun vers les ports canariens est continu.
Des bateaux sablières, comme l'Oak ou le Trio Vega, d’une capacité de charge de plus de 1300 tonnes, déchargent le sable sahraoui dans les magasins des entreprises Projet Dover S. L. (Tenerife) et Granintra S. A. (Las Palmas).
Le rapport émis par WSRW ne laisse pas de place au doute sur la responsabilité des entreprises canariennes dans la spoliation des ressources naturelles.
De la même manière, la « Mesa de los Áridos », créée par le Gouvernement Canarien, a la responsabilité de participer activement à la dénonciation des faits, en exigeant la paralysie immédiate de ces activités illégales.
Cliquez ici pour télécharger le rapport (en espagnol).