L'une des entreprises les plus importantes dans l'affaire controversée des phosphates au Sahara Occidental met fin à son implication. La sortie d'Innophos Holding pourrait amener les États-Unis à mettre fin à la décennie d'importations en provenance du territoire occupé.
Comme l'a révélé le vote sur le rapport du Parlement Européen sur l'Assemblée générale des Nations unies, les députés sont divisés sur l'inclusion d'une référence à la Cour de justice de l'UE en ce qui concerne le Sahara Occidental.
La Cour de l'UE a rendu le 27 février un jugement déclarant que l'accord de partenariat de pêche UE-Maroc n'est valable que s'il ne s'applique pas aux eaux du Sahara Occidental.
L'entreprise qui a certifié l'infrastructure énergétique dans le Sahara Occidental occupé, affirme qu'un organisme des Nations Unies a conclu que l'entreprise ne violait pas les droits de l'homme.
Dans un avis publié le 10 janvier, l'avocat général de la Cour de justice de l'UE a déclaré l'accord de pêche UE-Maroc invalide parce qu'il s'applique aux eaux du Sahara Occidental. Le jugement est attendu dans quelques mois.
Lire la réaction du Front Polisario sur cet avis.
Alors que la Cour suprême de l'UE a stipulé qu'aucun accord commercial avec le Maroc ne peut être appliqué au Sahara Occidental, la Commission Européenne a visité ce mois-ci le territoire occupé pour mettre à jour la liste des entreprises autorisées à exporter leurs produits vers l'UE.
Le verdict est rendu après des années de mise en cause des motifs politiques du procès, emprisonnant des militants opposés à la discrimination sociale et économique des Sahraouis par le Maroc.
Un porte-parole de la CCNUCC a déclaré aux médias qu'il avait demandé aux organisateurs de la Cop22 de donner les raisons pour lesquelles ils ont expulsé la vice-présidente du Parlement panafricain.
La vice-présidente du Parlement Panafricain, Suelma Beirouk, devait assister à la Cop 22, mais elle est actuellement retenue par la police marocaine. Le Maroc occupe sa patrie, le Sahara Occidental - et y construit illégalement des éoliennes.