Le responsable du Comité Sahraoui pour la protection des ressources naturelles a déjà passé 14 mois en prison, et le 13 Janvier son procès a été reporté. Les manifestations et les violences policières éclatent au Sahara Occidental suite à la décision.
Le responsable du Comité Sahraoui pour la protection des ressources naturelles a déjà passé 14 mois en prison, et le 13 Janvier son procès a été reporté. Les manifestations et les violences policières éclatent au Sahara Occidental suite à la décision.
M. Sidahmed Lemjiyed (à droite), secrétaire général de CSPRON, le Comité Sahraoui pour la protection des ressources naturelles, est l'un des 23 Sahraouis prisonniers politiques qui étaient censés être présentés devant un tribunal marocain à Rabat le 13 Janvier. Le groupe est emprisonné depuis 2010, ils ont été arrêtés suite à la vague massive de protestations au Sahara occidental.
Selon une déclaration du CSPRON après la décision du procureur général d'ajourner la procédure, cette décision de reporter était logique, compte tenu de la forte présence d'observateurs internationaux.
Le Groupe a en outre dénoncé la légalité du procédé, "premièrement, en raison de la comparution des Sahraouis civils devant un tribunal militaire, d'autre part, parce que le processus ne se déroule pas au Sahara Occidental, mais au Maroc, troisièmement, à cause des retards continuels de la procédure juridique contre les prisonniers. "
Le CSPRON a également exhorté la communauté internationale à faire pression sur le Maroc pour la libération des prisonniers politiques.
Des dizaines de proches des détenus et des observateurs européens ont manifesté devant le tribunal de Rabat suite à la décision. Les bannières écrites en arabe et en français ont dénoncé la persécution des citoyens civils par des tribunaux militaires.
Toujours à El Aaiun occupée, avenue Mezouar et Al Qods, des centaines de citoyens sahraouis ont manifesté en solidarité avec les Sahraouis emprisonnés. La police marocaine est intervenue, et plusieurs Sahraouis ont été blessées (voir vidéo ci-dessus). Un
groupe sahraoui affirme que plus de trente hommes et femmes ont été blessés. Deux maisons sahraouies auraient été prises d'assaut. De même les Sahraouis à Smara et à l'Université d'Agadir ont pris part aux manifestations.