En juillet, le sommet de l'Union Africaine a formellement adopté un document politique appelant à l'arrêt du pillage minier du continent.
La "Déclaration d'Addis Abeba sur la construction d'un avenir durable pour l'industrie extractive en Afrique - De la vision à l'action» adoptée par la Deuxième Conférence des ministres de l'Union Africaine responsables des ressources minérales et du développement, vise à mettre un arrêt immédiat de la spoliation injuste des ressources minérales sur le continent africain.
Le rapport de la deuxième Conférence des ministres africains responsables des ressources minérales et du développement a été formellement adopté par décision par la vingt et unième session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA (EX.CL / Dec.714 (XXI)) lors du dernier sommet de l'UA tenu à Addis-Abeba du 9 au 16 Juillet 2012. La déclaration elle-même a été faite une première fois en décembre 2011.
Le premier paragraphe du dispositif de la déclaration indique :
"Par la présente: Reconnaît les droits souverains des États membres de l'UA dans la protection et la sauvegarde de leurs ressources naturelles contre le pillage et l'exploitation par tous les acteurs".
La République Arabe Sahraouie Démocratique est un membre à part entière de l'Union Africaine (UA).
En 2002, le Conseiller juridique des Nations Unies a déclaré que toute nouvelle exploration ou exploitation minérale au Sahara Occidental serait en violation du droit international sans le consentement du peuple du territoire. À la place, le Maroc a augmenté ses programmes illégaux d'exploration sur le territoire, pour le pétrole et de gaz, offshore et onshore, mais aussi pour le phosphate et les minéraux onshore.
Le Maroc est le seul Etat non membre de l'UA en Afrique, en raison de la question du Sahara Occidental. Maroc occupe une partie du territoire du Sahara Occidental.
La Banque Africaine de Développement n'a pas financé la construction d'un câble marocain de conduction d'énergie au Sahara Occidental, même si les documents d'appel d'offres publics le laissaient entendre.
La Cour africaine des droits humains et des peuples conclut que l'occupation du Sahara occidental par le Maroc constitue une violation grave du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Voir le document d'accréditation de la Vice-Présidente du Parlement panafricain ici.