Selon l'ONU, toute exploration pétrolière au Sahara Occidental est illégale à moins que les Sahraouis ne la veuillent eux-mêmes. Les entreprises concernées ne s'en soucient pas.
Selon l'ONU, toute exploration pétrolière au Sahara Occidental est illégale à moins que les Sahraouis ne la veuillent eux-mêmes. Les entreprises concernées ne s'en soucient pas.
La manifestation visible sur la vidéo aurait eu lieu la semaine dernière, et a été publiée sur Youtube le 12 mars 2015.
Selon
l'avis juridique de l'ONU sur l'exploration pétrolière au Sahara Occidental toute opération est illégale si elle ne respecte pas les souhaits du peuple sahraoui.
Kosmos Energy, Total, Glencore et San Leon Energy - les opérateurs détenteurs des licences pétrolières au Sahara Occidental - ne font aucune référence à cela. Pas plus que les importateurs de phosphates comme les compagnies d'engrais au Canada, en Lituanie et Nouvelle-Zélande.
Les activités des entreprises rendent les Sahraouis furieux, tant dans le territoire occupé que dans les camps de réfugiés en Algérie. "Non au pillage de nos ressources", est indiqué sur les dépliants tenus par les femmes sur la vidéo peu de temps avant que les agents de police en uniforme et en civil, et des membres des forces de sécurité, ne les attaquent à coups de matraque.
Les manifestations, organisations et partis par lesquels les souhaits quant au pillage marocain pourraient librement exprimés sont tous interdits par le gouvernement marocain. Le référendum, pour la mise en oeuvre duquel la MINURSO a été créé, est bloqué par le Maroc.
L'auteur de l'avis juridique de l'ONU a déclaré récemment que les activités pétrolières était clairement illégales. Le même avis s'applique aux importations de phosphate.
L'année dernière, un
Sahraoui a été blessé avec une lame de rasoir par la police marocaine pour avoir protesté contre les forages de Kosmos Energy sur le territoire, le premier forage pétrolier sur le territoire. En savoir plus sur
les forages de Kosmos Energy.Des entreprises ont résolu le dilemme de l'avis juridique de l'ONU en dénaturant le document. Voir, par exemple, les manipulations du document de l'ONU
publiées par Kosmos Energy.D'autres entreprises ont, elles, adopté une approche responsable.
Bloomberg, le 13 mars 2015 fait référence au producteur américain d'engrais, Mosaic, qui a cessé d'acheter des phosphates du Sahara Occidental "en raison de larges préoccupations internationales concernant les droits du peuple sahraoui dans cette région," a déclaré un porte-parole Mosaic, dans un mel à Bloomberg.