"La situation extrêmement tendue dans les territoires occupés du Sahara Occidental démontre la nécessité pour les Nations Unies à œuvrer pour la protection des richesses naturelles de Sahara Occidental", déclare Western Sahara Resource Watch aujourd'hui dans une lettre à Ban Ki-Moon. Lire la lettre ici.
Bruxelles, 21 octobre (EFE). Commissaire européen pour la pêche, Maria Damanaki, et le ministre marocain de la Pêche, Aziz Akhannouch, ont débattu de l'accord de pêche, à échéance en mars 2011. Mais toujours aucun ordre du jour n’a été fixé pour négocier son renouvellement, selon des sources au sein de la Commission qui ont informé EFE.
Lors du congrès annuel du parti, le parti des démocrates libéraux européens a adopté une résolution affirmant que l'accord de pêche entre l'Union Européenne et le Maroc ne doit pas être prolongé, à moins que les eaux du Sahara soient exclues de l'accord.
Pour protester contre l'exploitation continue des ressources naturelles du Sahara Occidental, et contre leurs situations socio-économique, des centaines de sahraouis des territoires occupés ont quitté leurs maisons dans les villes pour vivre sous la tente dans le désert.
Dans sa déclaration à la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation des Nations Unies (Quatrième Commission), Western Sahara Resource Watch a appelé à la mise en place d'un mécanisme permettant de placer le produit de l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental sous administration internationale jusqu’à ce que le conflit soit résolu, et à l'inclusion de la compétence droits de l'homme dans le mandat de la MINURSO.
Une manifestation pacifique de diplômés sahraouis au chômage a connu une fin abrupte du fait de l'intervention violente de la police marocaine. Les banderolles indiquant «les ressources naturelles du Sahara sont suffisantes à nous employer» ont suscité une réaction rapide des autorités juste en face du Palais Royal de Rabat.
Le Maroc invite les hommes d'affaires qataris pour tuer une espèce d'oiseaux en voie de disparition au Sahara Occidental occupé.
"Je demande à l'UE de bien vouloir prendre en compte les droits de mon peuple. Nous, les Sahraouis, sommes attristés sur la façon dont cet accord de pêche avec le Maroc affecte notre lutte", a déclaré Senia Abderahman, Sahraouie réfugiée aujourd'hui à la Commission européenne.
"Si l'UE voulait augmenter sa crédibilité auprès de l'Union Africaine, revoir sa position envers le dernier conflit colonial de l'Afrique serait un bon début", écrit WSRW dans une lettre publiée hier dans European Voice.
Le 9 août 2010, Aminatou Haidar porte-parole de l'organisation sahraouie de défense des droits de l’homme, CODESA, a demandé à l’Ambassadeur de l'UE à Rabat de répondre à une question simple. Ils sont toujours en attente.
Depuis plus d'un mois, Aminatou Haidar, militante des droits de l’homme internationalement reconnue et présidente de l’organisation sahraouie des droits de l'homme CODESA, attend une réponse de l'ambassadeur de l'UE au Maroc, M. Eneko Landaburu. L'ambassadeur de l'UE ne répond pas à une question simple concernant la légalité de la pêche de l'UE dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Un importateur norvégien doit payer les frais gigantesques pour éviter les taxes parce qu’il a déclaré des produits du Sahara Occidental comme marocains. Le traitement préférentiel relatif à l’accord Maroc-AELE ne peut être accordée aux marchandises en provenance du Sahara Occidental, a affirmé le gouvernement norvégien. L'accord de libre-échange AELE avec le Maroc ne couvre pas le Sahara Occidental.
Dans une lettre au président du Parlement Européen, trois éminent Sahraouis prisonniers politiques demandent à l'UE d'arrêter la pêche dans les eaux du Sahara Occidental. « Le seul résultat de l’accord de pêche ressenti par notre peuple, c'est que nos voix sont davantage étouffées » exprime la lettre.
Cet après midi, un vraquier doit arriver au port de Risdon, Hobart, en Tasmanie, avec des minerai de phosphate pillés au Sahara Occidental occupé. 8 parlementaires suisses protestent contre ces importations.
Mosaic Co, la compagnie d’engrais de Floride a affirmé qu’elle ne faisait plus d’importations du Sahara Occidental occupé. L'entreprise n'a plus de contrats de livraison, ni de projets d'achat. PCS est aujourd'hui le seul importateur US restant de phosphates en provenance du territoire occupé.