Le président américain Donald Trump a publié le 10 décembre 2020 une déclaration dans laquelle il soutient l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc et l'ouverture d'un consulat à Dakhla, "pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales".
Le 10 décembre, le président américain sortant Donald Trump, à l'occasion de la Journée des droits de l'homme, a reconnu la revendication intenable du Maroc sur le Sahara Occidental occupé, en échange de la normalisation des relations du Maroc avec Israël. Trouvez ici la déclaration.
La déclaration stipule également que "les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris dans le territoire du Sahara Occidental, et à cette fin ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara Occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour le Région."
À Dakhla, une compagnie minière américaine de bitoin veut établir un grand projet énergétique l'année prochaine. Certains produits agricoles seraient également exportés vers l'Amérique du Nord depuis les serres d'agriculture non durable situées dans le désert près de Dakhla.
"Ce n'est pas à Donald Trump de décider du statut du Sahara Occidental. Le droit international a déterminé que c'est la prérogative du peuple du Sahara Occidental", déclare Sylvia Valentin, présidente de WSRW. "La reconnaissance américaine de l'occupation illégale du Sahara Occidental par le Maroc ne rend pas l'occupation légale."
En réponse à la déclaration américaine, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a commenté dans un point de presse "notre position sur le Sahara Occidental est inchangée".
Cette déclaration de Trump marque une rupture avec la politique américaine antérieure, qui ne reconnaissait pas formellement la revendication marocaine sur le territoire du Sahara Occidental.
Le représentant américain au commerce a déclaré par exemple en 2004 que l'accord de libre-échange américano-marocain n'incluait pas le Sahara Occidental, car «les États-Unis [...] ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental».
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