Une autre cargaison de gaz américain est sur le point d'arriver au Sahara Occidental occupé.
Le navire Joseph Wisdom (OMI 9806732) devrait arriver dans la soirée du 14 juillet 2021 au port d'El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental.
Le navire transporte du gaz GPL qui a été chargé à Philadelphie. C'est pour cette année la troisième cargaison repérée depuis la même ville des États-Unis.
Western Sahara Resource Watch (WSRW) a rapporté le 4 juin que deux cargaisons de gaz en provenance des États-Unis sont arrivées dans le territoire occupé le 5 mai et le 5 juin de cette année.
D'après ce que WSRW a pu identifier, les exportations de gaz vers le Sahara Occidental sont venues d'Europe du Sud au cours des dernières années, puis depuis l'Europe du Nord en 2020, le Royaume-Uni étant le plus grand exportateur.
WSRW n'a enregistré aucune exportation de gaz des États-Unis vers le Sahara Occidental avant mai 2021.
Le navire Joseph Wisdom fait partie de la flotte de Wisdom Marine Group. Le groupe taïwanais a déjà été impliqué dans des transports de produits hors du Sahara Occidental. En 2017, Western Sahara Resource Watch a écrit à la société à propos d’un transport de phosphate qu'elle avait effectué au Canada, mais aucune réponse n'a été reçue.
Fait intéressant, un autre navire du même groupe fait escale dans le territoire occupé cette semaine. Le vraquier Amis Ace (IMO 9552989) est depuis quelques jours au mouillage au large du terminal de phosphate d'El Aaiun. Il est probable que le navire y charge du minerai de phosphate illégalement extrait par le gouvernement marocain sur le territoire, pour le transporter vers l'Inde.
Pour la première fois, le Portugal est le plus grand exportateur de produits gaziers vers le Sahara Occidental occupé.
Les deux compagnies espagnoles qui exportent pratiquement tout le pétrole vers le Sahara Occidental occupé restent muettes.
L'intermédiaire international en location de logements privés a récemment retiré la liste des propositions dans les colonies de peuplement israéliennes, mais semble appliquer des règles différentes à de similaire situations d’occupation. Les Sahraouis protestent.
Comment peut-il être mauvais de développer les énergies renouvelables, dans un monde qui a désespérément besoin d'une transition verte ? Au Sahara Occidental, les problèmes sont nombreux.