Une compagnie de Kadhafi désormais sanctionnée a projeté de chercher du pétrole au Sahara Occidental occupé. Aujourd'hui WSRW a demandé au Maroc de clarifier le rôle de son partenaire libyen.
Les manifestations de protestation se succèdent. Cette fois, des douzaines de Sahraouis ont organisé un sit-in devant le conseil consultatif des droits de l’homme de El Aaiun pour protester contre le pillage de leurs ressources naturelles par les autorités d’occupation avec la complicité d’entreprises étrangères et d’institution comme l’Union Européenne.
Le Maroc poursuit son programme pétrolier sur le bloc de Boujdour onshore. Ces voitures ont été filmées alors qu’elles faisaient des études géologiques dans les territoires occupés.
Le 16 juillet au matin, 41 pêcheurs sahraouis chômeurs ont pris le port de Dakhla, exigeant de savoir pourquoi seuls les pêcheurs d'Agadir sont employés sur les navires de pêche russes dans les eaux du Sahara. L'incident s'est produit lorsque deux navires russes – avec des équipages constitués uniquement d’étrangers - sont entrés dans le port local.
La compagnie pétrolière de l'Etat marocain, l’ONHYM, a établi de nouveau blocs pétroliers au Sahara Occidental. Le programme illégal pourrait doubler la superficie en territoire occupé.
Aujourd'hui, le comité de l'agriculture du Parlement Européen a émis l’avis que le Parlement doit refuser son approbation à la conclusion de l'accord agricole avec le Maroc. « La question des territoires du Sahara Occidental, pour laquelle les services juridiques du Parlement ont été saisis pour avis, appelle à une évaluation minutieuse», précise le rapport du Comité.
Les Etats membres soutiennent un accord de pêche, malgré l'absence de preuve de bénéfices pour le Sahara Occidental occupé.
Trois associations de pêcheurs enregistrées à Dakhla, au Sahara Occidental occupé, disent qu'ils n'ont vu aucun bénéfice découler d’investissements et de projets dans le port local. Ironiquement, leur déclaration vient seulement quelques jours après un vote par les Etats-membres divisés de l'UE pour une prolongation très débattue d'un an de l’accord de pêche UE Maroc – argumentant que les investissements faits au titre de cet accord bénéficient à la population locale.
Malgré une division inédite sur la question, une mince majorité du Conseil a assuré la prolongation d'un an du très controversé accord de pêche UE-Maroc. La Suède, le Danemark, les Pays-Bas, la Finlande, le Royaume-Uni, Chypre et l'Autriche ne pouvaient pas accepter la proposition.
L'entreprise étrangère la plus fortement impliquée dans les territoires occupés du Sahara Occidental, la compagnie américano-canadienne d’engrais PotashCorp, a publié un communiqué sur son commerce et sur la façon dont il interprète le conflit du Sahara Occidental. Lisez le texte erroné, et les commentaires de WSRW.
La procédure judiciaire contre les pêcheurs suédois inculpés pour avoir pêché illégalement au large des côtes du Sahara Occidental a été reportée. L'affaire est maintenant en appel devant la Cour suprême de Suède.
L’industrie alimentaire espagnole de transformation de poisson Jealsa Rianxeira est de plus en plus critiquée pour son engagement au Sahara Occidental occupé.
Depuis le 12 avril, à Guelmim dans le sud Maroc six citoyens sahraouis sont en grève de la faim pour dénoncer la pêche de l'UE dans les territoires occupés du Sahara Occidental, et l’implication de l’importateur américain de phosphate PCS et de la compagnie pétrolière irlandaise San Leon dans le pillage du territoire.
L'entreprise lituanienne Lifosa a refusé de répondre à la question de son intention de cesser les importations de phosphate en provenance du Sahara Occidental, et est exclue aujourd'hui de l’Initiative du Pacte Mondial sur la responsabilité sociale d’entreprise.
Selon le gouvernement irlandais, il n'y a pas de preuve non équivoque que le Sahara Occidental, sans parler de son peuple, a bénéficié de l’accord de partenariat UE-Maroc dans le domaine de la pêche (FPA).
Depuis 50 jours, six citoyens sahraouis habitant Guelmim sont en grève de la faim pour dénoncer l’exploitation illégale par le Maroc des ressources naturelles sahraouies. Leur état de santé est alarmant.
La semaine dernière, des cargaisons de phosphates sont arrivés aux ports de Hobart et Geelong en Australie. Le navire ci-dessus, le Livadia, est arrivé en Tasmanie le 27 mai 2011.
Membre de Western Sahara Resource Watch, Elena Pollán, a été ce week-end forcée de quitter le Sahara Occidental après avoir été harcelée par la police marocaine. Pollán réalisait des entretiens avec des sahraouis sur la pêche illégale de l'UE sur le territoire.