Siemens Energy ne parlera qu’avec le gouvernement marocain en ce qui concerne le Sahara Occidental, selon un récent communiqué de la société.
La compagnie allemande Continental n'a pas renouvelé son contrat d'approvisionnement avec la compagnie nationale marocaine de phosphate, qui exploite de façon controversée la mine de phosphate du Sahara Occidental.
Siemens Gamesa, Siemens Energy et Enel Spa ont été exclus par le gestionnaire d'actifs de la Norvège, Storebrand, pour avoir contribué à des violations du droit international au Sahara Occidental occupé.
Pour convaincre le Maroc de reconnaître Israël, Trump a non seulement reconnu la revendication du Maroc sur le Sahara Occidental, mais aurait également promis des investissements dans la société d'énergie personnelle du roi marocain qui opère avec Siemens dans les terres occupées.
19 membres du Parlement européen ont aujourd'hui exhorté l'UE à alerter les deux sociétés Enel et Siemens du risque juridique et éthique qu'elles courent en s'associant avec le Maroc pour des opérations sur des terres occupées.
"Nous condamnons Siemens Gamesa pour son manque de respect des droits humains fondamentaux", a déclaré Western Sahara Resource Watch, appelant les investisseurs à mettre fin aux engagements en cours et à exclure l'entreprise de leurs portefeuilles. La société a une fois de plus signé un important contrat pour ce qu'elle appelle "le sud du Maroc".
Le parc de 300 MW est le premier des deux parcs éoliens que la société italienne Enel Green Power et le groupe allemand Siemens pourraient ensemble sur des terres occupés. La construction est annoncée en 2021.
95% de l'énergie nécessaire au Maroc pour piller les phosphates du Sahara Occidental est fournie par les éoliennes de SiemensGamesa. La société a maintenant prolongé de 15 ans son contrat de service pour les éoliennes controversées, tout en continuant de refuser de faire un quelconque commentaire sur la question du consentement sahraoui.
Le géant technologique helvético-suédois ABB a été chargé de construire l'infrastructure destinée à connecter à un nouveau parc éolien situé au Sahara Occidental et au réseau électrique national marocain.
WSRW a de nouveau demandé à Siemens de clarifier comment l'entreprise a obtenu l'autorisation du peuple du Sahara Occidental pour son implication dans presque tous les projets d'énergie éolienne du Maroc dans le territoire occupé.
D'autres fermes éoliennes sont prévues au Sahara Occidental occupé, et toutes sont dans le portefeuille de la compagnie du monarque marocain NAREVA.
Le Maroc et Siemens poursuivent leurs projets de production d'énergie dans le cloaque des droits de l'homme qu'est le Sahara Occidental : le premier parc éolien litigieux construit par une compagnie britannique près de Boujdour devrait être opérationnel en décembre 2018.
La compagnie italienne d'énergie renouvelable Enel Green Energy esquive les questions de la société civile concernant ses opérations sur les terres occupées du Sahara Occidental.
Un porte-parole de la CCNUCC a déclaré aux médias qu'il avait demandé aux organisateurs de la Cop22 de donner les raisons pour lesquelles ils ont expulsé la vice-présidente du Parlement panafricain.
La vice-présidente du Parlement Panafricain, Suelma Beirouk, devait assister à la Cop 22, mais elle est actuellement retenue par la police marocaine. Le Maroc occupe sa patrie, le Sahara Occidental - et y construit illégalement des éoliennes.
Le 6 novembre 2016, des réfugiés du Sahara Occidental ont organisé une manifestation contre les compagnies d'énergie Siemens et Enel. Les deux entreprises refusent de suivre les recommandations des Nations unies visant à obtenir le consentement sahraoui à la construction d’éoliennes pour le Maroc sur les territoires occupés.
Une part croissante de tels projets est située dans le territoire occupé du Sahara Occidental, est utilisée pour le pillage des minerais. Le nouveau rapport WSRW le détaille.