La Commission Européenne et le Maroc ont paraphé hier un accord sur le commerce des marchandises originaires du Sahara Occidental sans le consentement du peuple du territoire, contrairement aux ordonnances de la Cour de justice de l'UE.
Le mouvement de libération nationale du Sahara Occidental menace de réclamer 240 millions d'euros en compensation des pêches illégales de l'UE au Sahara Occidental occupé et envoie un avertissement aux importateurs de biens provenant du territoire pour qu'ils cessent leurs importations.
L'entreprise qui a certifié l'infrastructure énergétique dans le Sahara Occidental occupé, affirme qu'un organisme des Nations Unies a conclu que l'entreprise ne violait pas les droits de l'homme.
La société canadienne Nutrien a annoncé la semaine dernière que ses importations de plusieurs millions de dollars de minerais de phosphate litigieux s'arrêtaient à Vancouver. Nutrien est en train de réexaminer que faire de ses importations «PotashCorp» aux États-Unis.
Le gouvernement allemand a précisé qu'aucune garantie de crédit à l'exportation ne peut être accordée aux projets au Sahara Occidental.
Dans un avis publié le 10 janvier, l'avocat général de la Cour de justice de l'UE a déclaré l'accord de pêche UE-Maroc invalide parce qu'il s'applique aux eaux du Sahara Occidental. Le jugement est attendu dans quelques mois.
Lire la réaction du Front Polisario sur cet avis.
N'attendant pas le verdict de la Cour de justice de l'UE sur la légalité du protocole de pêche actuel avec le Maroc quant à l'inclusion des eaux du Sahara Occidental, la Commission européenne réfléchit déjà à sa poursuite.
Une nouvelle entreprise canadienne est responsable de la moitié des achats des minerais litigieux du Sahara Occidental occupé. WSRW appelle les investisseurs à mettre immédiatement la nouvelle société sur liste noire pour violation des fondements de l'éthique.
Pour la troisième année consécutive, le Maroc a consacré la majeure partie du soutien sectoriel de l'UE pour la pêche au développement de cette industrie au Sahara Occidental occupé - avec l'approbation explicite de l'Union Européenne.
Alors que la Cour suprême de l'UE a stipulé qu'aucun accord commercial avec le Maroc ne peut être appliqué au Sahara Occidental, la Commission Européenne a visité ce mois-ci le territoire occupé pour mettre à jour la liste des entreprises autorisées à exporter leurs produits vers l'UE.
WSRW a de nouveau demandé à Siemens de clarifier comment l'entreprise a obtenu l'autorisation du peuple du Sahara Occidental pour son implication dans presque tous les projets d'énergie éolienne du Maroc dans le territoire occupé.
Les récentes fuites sur des paradis fiscaux internationaux fournissent plus d'informations sur les dessous des opérations pétrolières de Glencore au Sahara Occidental occupé.
D'autres fermes éoliennes sont prévues au Sahara Occidental occupé, et toutes sont dans le portefeuille de la compagnie du monarque marocain NAREVA.
Le Maroc et Siemens poursuivent leurs projets de production d'énergie dans le cloaque des droits de l'homme qu'est le Sahara Occidental : le premier parc éolien litigieux construit par une compagnie britannique près de Boujdour devrait être opérationnel en décembre 2018.
Au cours des 24 heures précédant le 26 octobre, WSRW a observé une reprise de l'exploration des fonds marins au nord de Dakhla, dans le bloc exploité par la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy en collaboration avec l'écossais Cairn Energy.